Dans l’académie de Toulouse, le rectorat emploie plus de 10 000 personnels contractuel-les. AED, AESH, enseignant-es 1er et 2nd degré, PSY-EN, administratifs-ves, soit plus de 20 % de personnels précaires sous contrat qui sont de plus en plus nombreux-ses chaque année et indispensables au fonctionnement de nos établissements, écoles et services.
Souvent mal accueilli-es, pas ou peu formé-es, ces agent-es du service public d’éducation sont en première ligne, là où les personnels titulaires ne veulent pas aller, là où plus qu’ailleurs, le manque chronique de postes se fait le plus sentir.
Au lieu de former et stabiliser ces personnels (notamment par la titularisation sans condition de concours et de nationalité), nos collègues non-titulaires subissent les pressions d’une organisation et d’un manque de moyen qui les maltraitent. Ces choix assumés des gouvernements successifs fragilisent élèves et personnels. Dans ces conditions, se retrouver en arrêt maladie est parfois le début de problèmes administratifs et financiers. En effet, en absence de subrogation (qui serait obligatoire dans le privé pour un employeur de cette taille), de nombreuses erreurs adviennent lors de ces périodes d’arrêt.