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Adresse intersyndicale sur le Pass culture

A l’attention de Mme Élisabeth Borne,
ministre d’État de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,

Objet : Part collective du Pass Culture

Madame la ministre d’État,

Dans la journée du 30 janvier, les personnels des collèges et lycées ont appris, bien souvent par des voies détournées et non par une communication officielle, le gel, à compter du 31 janvier, des fonds alloués à la part collective du Pass culture.
L’argument invoqué, pour tenter de justifier cette décision brutale est le lissage sur l’année civile des crédits dédiés à la part collective du Pass Culture, afin de garder des fonds disponibles pour le début de la prochaine année scolaire. Mais en réalité, les crédits pour l’année 2025 (72 millions d’euros) sont inférieurs aux crédits mobilisés en 2024 (97 millions d’euros). Le gouvernement fait donc le choix de ne pas financer à la même hauteur que l’an dernier ce dispositif pour des raisons d’économies budgétaires. Depuis vendredi, les témoignages de nos collègues affluent : visites de musées, ateliers artistiques (chants, théâtre), ateliers d’écriture, rencontres avec des écrivains, des réalisateurs, des scientifiques, des artistes …C’est tout ce qui permet aux élèves, quel que soit son milieu d’origine, de s’ouvrir au monde, de découvrir la culture, d’apprendre, de grandir, de s’émanciper, de se nourrir intellectuellement, de sortir, au sens propre comme figuré, de son établissement et de son lieu de vie, en un mot, la mission essentielle de l’École est remise en cause. Cette décision est un renoncement aux conséquences désastreuses pour nos élèves. Par ailleurs, une fois encore, la méthode employée est bien peu respectueuse du travail des personnels. Pas ou peu d’informations officielles, des rumeurs, des informations différentes selon les académies…et un délai de 24h pour valider les projets sur Adage ! Course contre la montre pour tenter de concrétiser des projets, blocages, plateforme défaillante et, au final, des heures de travail pour rien, des projets qui sont brutalement arrêtés. Nos collègues ont eu la terrible impression de revivre l’épisode peu glorieux des HSE de l’année dernière. La colère est grande face à cette nouvelle preuve de mépris pour le travail des personnels. Madame la ministre, ces méthodes sont insupportables, elles discréditent la parole et l’engagement de l’État et donc des agents qui la portent localement, et doivent cesser.
Nous exigeons le maintien du budget alloué à la part collective du Pass culture pour l’année scolaire 2024-2025 et que les projets initiés cette année puissent tous être menés à leur terme pour les élèves et par respect pour tous les personnels engagés. Nous soutiendrons toutes les mobilisations des personnels avec les acteurs de la Culture pour le rétablissement des crédits et des projets engagés.

Veuillez recevoir, Madame la ministre, nos respectueuses salutations.
L’intersyndicale FSU, UNSA Education, FNEC FP FO, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC, SUD Education

Attaque surprise inadmissible sur la culture !

Réfléchie à la base comme permettant de généraliser l’éducation artistique et culturelle à un maximum d’élèves d’un établissement, nous venons d’apprendre que la part collective du Pass Culture est bloquée à partir de ce 31 janvier et jusqu’à la fin de l’année scolaire, alors même que les personnels travaillent depuis des mois avec les professionnel·les de la culture pour organiser des sorties ou faire venir des artistes dans les lycées et les collèges.

Les actions qui ne seront pas validées ce 31 janvier ne pourront plus être financées sur la part collective !
Les équipes ont été totalement prises au dépourvu et mises devant le fait accompli. Comme dans certaines collectivités, faire de la culture la variable d’ajustement du ministère pour faire des économies, n’est pas acceptable.

Notre projet d’École est celui d’une École émancipatrice et nous exigeons pour cela un budget suffisant pour le financement intégral pour tou∙tes les élèves d’une activité pédagogique et culturelle en lien avec les partenaires extérieurs, afin de favoriser l’ouverture d’esprit nécessaire à la réussite des élèves et les ouvrir au monde.

La CGT Éduc’action revendique que tou·tes les élèves aient accès à la culture à travers la découverte de tous les arts. Nous continuons d’exiger un changement radical d’orientation budgétaire et politique pour les Services publics et notamment celui d’Éducation.

Montreuil le 31 janvier 2025

Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle, un programme ambitieux pour l’égalité

Ce mercredi 29 janvier, une version retravaillée du projet de programmes d’EVARS était enfin présentée au Conseil Supérieur de l’Éducation, marquant l’aboutissement d’un processus de nombreuses consultations mené l’an passé. L’âpreté des débats a conduit le CSE à poursuivre son travail sur la matinée du jeudi 30. La CGT Éduc’action accueille favorablement ces nouveaux programmes, essentiels pour participer à l’éradication des violences de genre et à la construction d’une société égalitaire. Elle se félicite de voir réintégrées certaines mentions, comme celles relatives à l’orientation sexuelle ou les violences sexistes et sexuelles et de voir aborder à la fin du cycle 4 les notions suivantes : l’intersexualité, l’identité de genre, l’homophobie et la transphobie ainsi que les violences conjugales et les féminicides.

La CGT Éduc’action acte le recul du ministère sur l’obligation faite aux enseignant·es en matière d’information préalable aux familles quant aux contenus et dates des séances, remplacée par une information sur les objectifs annuels de l’EVARS.

Grâce à notre intervention, la question des violences sexistes et sexuelles au travail entre dans les programmes pour les classes de 1ère et 1ère CAP. Il s’agit pour les élèves de savoir identifier ces violences et de connaître les démarches et interlocuteur·trices à même de les faire cesser ou de les aider à s’en prémunir.

Si la CGT Éduc’action s’est prononcée en faveur de ces nouveaux programmes, elle rappelle au ministère que pour être efficace, l’EVARS nécessite des moyens dédiés. Elle prend acte des annonces de la ministre sur la mise en place d’actions de formation à destination de l’ensemble des personnels et le soutien sans faille de l’administration à leur égard et saura, le cas échéant, la rappeler à ses engagements.

Montreuil, le jeudi 30 janvier 2025

AESH : 11 février, 20 ans après la loi de 2005, gagnons une vraie école inclusive !

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances garantit en principe pour chaque enfant en situation de handicap le droit d’être scolarisé.. L’accès aux soins et à l’accompagnement éducatif sont des droits à garantir plus que jamais ! Depuis 2006, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisé·s à l’école a considérablement augmenté, passant de 155 000 à 436 000 à la rentrée 2024. Néanmoins, l’Éducation nationale n’a pas attribué les moyens nécessaires pour garantir de bonnes conditions de scolarisation à ces élèves : classes surchargées, formation d’enseignant·es spécialisé·es en recul, formation continue quasi inexistante, métier d’AESH non reconnu, absence de véritable suivi pédagogique et médico-social des élèves…

Campagne d’augmentation de salaire pour les enseignant.e.s non-titulaires : contactez-nous !

Conditions de travail, rémunération, période d’essai, la CGT Educ’action
Toulouse rencontre le DRH du rectorat et porte ses revendications !

En Décembre 2024, la CGT Educ’action Toulouse a été reçue en audience par le DRH du rectorat et la cheffe des DPE sur des problématiques liées à l’emploi des enseignant-es, PSY-EN et CPE contractuel-les de l’académie. Aujourd’hui, ce sont 2300 agent-es enseignant-es / CPE / PSY-EN qui travaillent sous contrat dans les établissements du second degré de l’académie (+200 par rapport à l’an dernier) dont 300 en CDI.

Education nationale : un budget 2025 qui maintient le cap politique et idéologique de Macron

Elisabeth Borne a présenté elle-même, lors du CSA ministériel, la répartition des moyens 2025 pour
l’Éducation nationale.
Ce fut l’occasion de sortir du flou instauré par les déclarations du premier ministre lors de ses diverses
interventions devant la représentation nationale, notamment autour des suppressions ou non de postes.
Nous comprenons finalement qu’il n’y aura aucune suppression de postes d’enseignant∙es à la rentrée
2025 ou quasiment… En effet, le premier degré, « priorité » affichée de l’ère Macron va subir des
suppressions de postes afin de nourrir les besoins pour les groupes de niveau au collège. La CGT
Éduc’action ne peut accepter une telle décision alors que les personnels manquent déjà cruellement dans
les classes. Ainsi, si on peut se « réjouir » que la saignée annoncée sous le mandat Barnier n’intervienne
pas, nous rappelons que nous continuons d’exiger des créations massives de postes dans tous les métiers
de ce ministère, préalable à toute possible amélioration du Service public d’éducation qui est en train, au
contraire, de prendre le chemin mortifère de l’hôpital public.

Supplément familial de traitement

Définition

Le Supplément Familial de Traitement (SFT) est une indemnité versée aux fonctionnaires ayant au moins un enfant à charge, en plus des prestations familiales classiques. Il vise à compenser la charge effective et permanente de l’enfant.

Conditions d’éligibilité

  • Enfant à charge :
    • Moins de 16 ans, jusqu’à la fin de l’obligation scolaire.
    • Jusqu’à 18 ans, si la rémunération mensuelle de l’enfant n’excède pas 55 % du SMIC.
    • Jusqu’à 20 ans, pour les enfants en apprentissage, en formation, poursuivant des études, ou atteints d’une infirmité/maladie chronique empêchant toute activité professionnelle.
  • Le conjoint du bénéficiaire ne doit pas percevoir une indemnité similaire.

Modalités de versement

  • Montant :
    Le SFT comprend une part fixe par enfant et une part modulable en fonction du traitement brut.
  • Temps partiel :
    Le SFT est versé proportionnellement au temps de travail, mais ne peut être inférieur au taux plancher de l’indice 449.
  • Fiscalité :
    Le SFT est intégré au revenu imposable.

Situations spécifiques

  • Couples de fonctionnaires :
    Le bénéficiaire est désigné d’un commun accord, généralement celui ayant l’indice le plus élevé. Cette option est révisable annuellement (décret n° 99-491).
  • Séparation ou divorce :
    Le SFT revient à l’ex-conjoint ayant la charge effective des enfants. En cas de garde alternée, un partage du SFT est possible, sous certaines conditions, depuis le décret n° 2020-1366.
    • Chaque enfant en garde alternée compte pour 0,5.
    • Exemple de calcul pour un SFT de 267,54 € :
      • Mère (2 enfants en garde alternée + 1 enfant à charge) : 267,54×(2/3)=178,36€267,54 \times (2/3) = 178,36 €267,54×(2/3)=178,36€.
      • Père (2 enfants en garde alternée) : 267,54×(1/3)=89,18€267,54 \times (1/3) = 89,18 €267,54×(1/3)=89,18€.

Particularités

Si l’enfant perçoit une allocation logement, il n’est plus considéré à charge, ce qui impacte le montant des prestations familiales et du SFT.

Les droits commencent dès la naissance du premier enfant.

1er degré


Second degré

Circulaire demande de mise en disponibilité ou renouvellement – Année scolaire 2025-2026

La circulaire concerne :

  • Les demandes de mise en disponibilité
    • Les agents souhaitant faire la demande doivent remplir le dossier sur l’annexe jointe et envoyer leur demande le 28 février au plus tard.
  • Les demandes de renouvellement doivent être remplies (annexe 1 du dossier) et renvoyées avant le 31 mai 2025.
  • Les demandes de réintégration doivent être envoyées au plus tard le 1er mars 2025.

Toutes les informations dans circulaire

AESH : en grève le 16 janvier pour de nouveaux droits !

AESH, des personnels précarisés, sacrifiés et invisibilisés


Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH. La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais.

Mutations 2025 Personnels ATSS

Dates du mouvement interacadémique

Pour les AAE /SAENES/ CONSEILLER.ES TECHNIQUES/ MEDECINS
4 décembre 2024 au 7 janvier 2025

Pour les  ADJAENES /INFIRMIER.ES/ASSE/ATRF
 2 janvier au 30 janvier 2025

Via le serveur
https://amia.phm.education.gouv.fr/amia/Amia

Toutefois il ne faut pas se cantonner au mouvement de date à date et consulter de façon régulière les sites:

https://recrutement.education.gouv.fr/recrutement

ainsi que

https://choisirleservicepublic.gouv.fr/nos-offres

Pour toute question, contactez nous @

toulouse@cgteduc.fr